La Potion d’amour
Evelyn De Morgan, peintre préraphaélite, imagine une sorcière érudite en train de fabriquer un philtre d’amour à destination du couple visible à l’arrière-plan, peut-être Tristan et Iseult, dont le destin tragique est annoncé par le chat noir porte-malheur. En représentant la sorcière dans son cabinet d’étude qui renferme des livres aux références humanistes et alchimiques, la peintre évacue l’iconographie stéréotypée au profit d’une vision lumineuse et symbolique, l’or désignant l’esprit accompli.